vendredi 28 décembre 2007

Tanger, le site de Cotta

Où dormir à Tanger?
Cotta se trouve à Tanger près des grottes d'Hercule sur la côte atlantique.
C’est l’ensemble architectural antique le plus important de la région de Tanger. Le site a été indiqué pour la première fois par Ch. Tissot et G. Buchet qui ont reconnu en ces ruines la station de Cotta mentionnée par Pline l'Ancien. Les premières fouilles y ont été effectuées par C. de Montalban, mais c'est à M. Ponsich que revient le mérite d'avoir dégagé ces ruines et d'avoir apporté des précisions quant à leur chronologie.
Les sondages pratiqués dès 1959 à l'extérieur de l'usine ont fourni
un matériel qui permet d'affirmer que le site était occupé dès les III-IIème siècle av. J.-C. Le site de Cotta représente un point stratégique pour une navigation de cabotage et il a été le nucleus d'une installation humaine depuis l'époque préhistorique.
Le site de Cotta renferme une usine de salaison d'époque romaine qui est considérée parmi les établissements les plus conservés en Méditerranée occidentale.

vendredi 14 décembre 2007

Oukaïmeden, le tour station

Grande classique des habitués de l’Oukaïmeden, à conseiller au printemps, le parcours étant agréable et très varié.
Le refuge du Caf (CLUB ALPIN FRANÇAIS DE CASABLANCA ) à Tacheddirt est un lieu de repos idéal, pour siroter un thé, tout en lézardant au soleil en admirant la vallée et les terrasses verdoyantes.
Au départ de l’Oukaïmeden, prendre le chemin qui traverse le bois des fiancés, franchir le Tizi n'Taratene vers le village d'Amssakrou, remonter la vallée de l'assif n'Imenane vers Tacheddirt. Franchir le col du Tizi n'Ouaddi pour redescendre finalement sur l'Ouka.

mardi 4 décembre 2007

Meknès, la porte Bab al Mansour


La porte Bab al Mansour est située face à la place El hdim.
Elle fut construit par le Sultan Moulay Ismaïl et achevée par son fils Moulay Abdellah (1732).
Ce monument possède une ouverture de 8 m de hauteur sous forme d'un arc brisé. Ce dernier est orné de rinceaux en céramiques exisés et s’encadre d'un large bandeau constitué par un treillis en relief sur fond de mosaïque polychrome, dont la couleur dominante est le vert.
Elle est supportés par des colonnes massives de marbre blanc surmontées par des chapiteaux de style antique .

mercredi 14 novembre 2007

Taroudant, histoire de la ville

Bien que connu Taroudant depuis le Haut Moyen Age, Taroudant ne va acquérir tout son importance qu’avec les dynasties almoravides et almohades qui vont en faire une base militaire pour le contrôl de la région du Sous, assurant par la même le commerce caravanier en provenance du sahara.
Taroudant doit surtout son éclat et son développement à la dynastie saadienne. Et c’est le souverain Mohamed al cheikh qui procéda à la rénovation de la capitale déchue et fit ériger la grande mosquée, la medersa et la Kasbah sultanienne et entrepris construction de l’enceinte. Suite à ces travaux la ville prit le nom de son rénovateur "al-Mohammadia".
Le rôle commercial de Taroudant fut à cette époque très important puisqu’elle constituait une étape incontournable dans le commerce qui
reliait le Maroc au Soudan. C'est par le Sous que passaient les produits sahariens acheminés vers Agadir et ensuite vers l'Europe.
Sur le plan militaire, la ville constitua pour les Saadiens un quartier général pour la lutte contre la présence portugaise sur le littoral atlantique marocain.
La prospérité de Taroudant se maintiendra tout au long du XVI ème siècle. Après les Saadiens et en l’absence d’une autorité centrale puissante, la ville allait se soustraire au pouvoir mais finira par passer sous l'égide du sultan alaouite Moulay Rachid en 1669-1670., puis celui du sultan Moulay Ismaïl en 1687.

lundi 29 octobre 2007

Kénitra, le site de Mehdiya

Situé à 7km de Kénitra, Mehdiya (ou Al Madhiya ou El Mamora), est construite sur un escarpement rocheux, ses fortifications se dressent encore au bord de l'Atlantique pour dominer la plaine côtière et protéger l'embouchure de l'oued Sebou…
Certains voient en Mehdiya l'emplacement du comptoir carthaginois Thymiatérion (5ème siècle avant J.C).
Fortifié par l’Almohades au XII ème siècle Abd al-Moumen, pour y installer un arsenal de 120 navires… El Mamora devient alors un repaire de pirates.
En 1614, pour protéger leurs communications maritimes, les Espagnoles prirent la ville qu’ils nommèrent : San Miguel de Ultramar.
En 1681, le sultan alaouite Moulay Ismaïl, chassa les Espagnoles et fit ériger la porte monumentale, une
mosquée, un palais, un hammam, une prison et plusieurs constructions… La flotte de Mehdiya reprend également les mers…et ce n’est au 19e Siècles que les actes de pirateries cessèrent.
Aujourd’hui encore, plusieurs monuments témoignent de la splendeur de jadis : la maison seigneuriale du Caîd ar-Rifi construite au XVIIème siècle, un hammam privé de type hispano-mauresque, des citernes, une prison et une mosquée, des fondouks.

mercredi 24 octobre 2007

Les Idrissides

Contrairement aux provinces et contrées de l’Orient, l’islamisation du Maroc n‘était pas facile puisqu’elle pris un demi-siècle de conquête.
Après la conversion de la population locale apparut les prémices d’une volonté de se détacher de la tutelle des Califes de l’Orient. Ces tentatives allaient se solder en 788 J-c par l’apparition de la première dynastie islamique au Maroc, celle des Idrissides. L‘homme qui était derrière cet exploit politique était le chérif Idriss ibn Abdellah, descendant du prophète. Échappé au massacre perpétré par les Abbasides à l’issu de la bataille de Fakh près de la Mecque (786 JC) il s’installe à Walili
(volubilis). Supporté par les Awraba auxquels allaient s’ajouter d’autres tribus amazigh, il commence à se créer un royaume. Tour à tour il soumit Tamesna (région de Salé) Fazaz (région d’Azrou-Aïn Leuh) puis gagne Telemcen. L’Imam Idrisse mourut en 791 J-c assassiné par un émissaire du Calif abbaside . Son fils Idrisse II, né deux mois après, était reconnu solennellement à l’âge de 12 ans. Très tôt il montre des affinités politiques. Ainsi il fonde la ville e Fès et étend son pouvoir sur l’ensemble du Maroc. Pour la première fois les tribus amazigh, jusque là indépendantes, étaient réunies sous une seule autorité musulmane.

lundi 24 septembre 2007

Agadir, le Royal Golf

En 1955, poussé par sa passion du golf, un Ecossais, Mister Wilson creusa un trou dans ce qui n’était alors qu’un simple pré, ainsi naquit le Royal Golf d’Agadir.
Quelques années plus tard, le Colonel Kamili, autre passionné, poursuivit son œuvre dessina les neuf trous et leur enceinte triangulaire.
Aujourd’hui, Le Royal Golf d'Agadir est un par 36 de 3600 mètres aux fairways emplis de senteurs, sapin, eucalyptus, mimosa, mêlées à celles de I'océan, tout proche... C'est un parcours plus qu'agréable, mais attention aux arbres et au sous-bois très touffu.
Les greens sont larges, bien défendus par de profonds bunkers et des groupes de palmiers qui
ferment les angles.
Difficulté au trou numéro 3, splendide par 5, avec ses 469 mètres et son bel obstacle d'eau qui réclamera toute votre habileté.
Après la partie, ne manquez pas le panoramique club- house, enfoui sous une cascade de bougainvillées.

vendredi 7 septembre 2007

Larache, le jardin des Hespérides

Selon les Anciens, c’est près de Larache, dans la vallée du Loukos, que se situait ce fameux jardin des Hespérides.
Filles d’Atlas et d’Hespéris, la déesse de l’Occident. Là se trouvait l’arbre fantastique chargé de pommes d’or, ces fruits merveilleux dont réussit à s’emparer Hercule après avoir vaincu leur gardien, un terrifiant dragon…

mardi 4 septembre 2007

Salé, les monuments

Salé renferme plusieurs monuments historiques dont la grande mosquée Almohade, la medersa et l'aqueduc Sour el Aqouass...
La medersa : édifiée en 1341 J-C. sous le règne mérinide par abou el Hassan dans un style d’architecture andalous-maghrébins.
L'aqueduc d’approvisionnement en eau de la ville qui compte parmi les ouvrages d’utilité publique les plus importants de la cité.
La grande mosquée almohade construite par Ya’coub el Mansour en 1196.

vendredi 6 juillet 2007

Salé, histoire de la ville

Fondée au 11 siècle,la ville de salé connut un véritable dévellopement à l'époques des Almohades(XIIème siècle) et Mérinides (du XIVème siècle), du fait de sa position stratégique sur la voie terreste : Fès/Marrakech et grâce à son port, centre d’échanges entre l’Europe et le Maroc.
L’activité commerciale de Salé durant XVIIIème siècle, lui permit d’étendre son influence dans le pays jusque dans des régions très éloignées.Au XVIIème siècle, l’arrivée des réfugiés musulmans d’Espagne donna un nouveau souffle à la cité et créa une rivalité avec la ville toute voisine de Rabat. A cette époque Salé fut célèbre surtout par son intense activité maritime. Avec le XIXème siècle s’annonce la fin du rôle commerciale prépondérant dont jouissait la ville et Salé s’enferma sur elle-même et demeura au cours du XIXème et pendant l’époque du protectorat français un haut lieu de culture et de la vie religieuse.

lundi 4 juin 2007

Settat, le Royal Golf Universitaire

Setta, ville situé à 75 km au sud de Casablanca, en direction de Marrakech et reliée par l’autoroute, propose un parcours de 9 trous original dessiné en bordure d’hippodrome.

jeudi 31 mai 2007

Tiznit, la Médina


Les remparts de 7 km de long et 8 m de haut sont flanqués de 56 tours et percés de cinq portes.
Les 5 portes : Bab Aglou, Bab el Khemis, Bab Targa, Bab el Maader et Bab Oulad Jerrar furent réalisées dans la plus pure tradition Alaouite et rappellent très fortement celles de la ville d’Essaouira.

jeudi 24 mai 2007

Les kasbahs du Dadès


Les kasbahs du Dadès, à la beauté si particulière, se confondent avec la terre d’où elles sont nées.





Citadelles élevées dans le passé par des chefs locaux et qui perpétuent le souvenir des luttes d’influence de l’époque, ne devant rien à l’art hispano-mauresque, mais relevant d’un art autochtone, berbère, à caractère rural – dont la pauvreté de la matière première (boue séchée et briques crues) est compensée par la décoration géométrique (damiers, triangles, chevrons, losanges, croix, roue solaire,…)

jeudi 17 mai 2007

Larache, histoire de la ville

Située à 80 km au sud de Tanger, au bord de l’oued Loukos, cette cité pleine de charme aux maisons de couleur bleue et blanche, demeure profondément marquée par l’occupation espagnole. C’est à Larache, où il vécut longtemps, que Jean Genet repose.
Fondée par les conquérants musulmans venus d’Arabie au VII ème siècle et fortifiée à la fin du XV ème siècle par les souverains de Fès, Larache servit d’escale aux corsaires algérois et turcs, et dut subir les attaques des Portugais et des Espagnols, qui la reçurent finalement en cadeau du souverain saadien en 1610. La ville redevint marocaine à la fin du XVII ème siècle, puis les Espagnols s’y réinstallèrent pour près d’un demi-siècle, jusqu’en 1956.

jeudi 26 avril 2007

Riad Ouzoud






L’hôtel de terre rouge : riad cascades d’Ouzoud, perché sur les hauteur des cascades, respecte au plus près l’architecture locale. A l’heure du thé, après une belle randonnée, du haut des terrasses du riad, vous pourrez admirer les villages berbères, accrochés aux flancs de l’atlas marocain.





TerreMaroc.com Riad Ouzoud



Riad authentique avec une décoration traditionelle,terrasse, cuisine...